La première année commune aux études de santé représente une étape fondamentale dans le parcours des futurs professionnels de santé. Cette formation universitaire, mise en place jusqu'en 2020, constitue la porte d'entrée vers les métiers médicaux et paramédicaux.
Organisation et déroulement de la PACES
La paces médecine forme les étudiants aux bases essentielles des sciences médicales. Cette année universitaire, organisée conjointement par le ministère de la Santé et celui de l'Enseignement supérieur, accueille chaque année près de 60 000 candidats.
Structure des enseignements et des unités d'études
Les enseignements se répartissent en unités d'études spécifiques aux différentes filières médicales. Cette organisation permet aux étudiants d'acquérir les connaissances nécessaires pour les quatre principales orientations : médecine, pharmacie, odontologie et maïeutique. Sur les 57 700 candidats inscrits en 2017, seuls 8 205 ont obtenu une place en médecine.
Planning type et rythme de travail
Le rythme intensif caractérise cette année universitaire, avec un programme dense réparti sur deux semestres. Les étudiants disposent de différentes options pour optimiser leur préparation : le tutorat universitaire, accessible pour environ 50 euros annuels, ou les préparations privées. Cette formation exigeante mène à une sélection rigoureuse, avec un taux de réussite moyen inférieur à 24%.
Le concours PACES et ses spécificités
La PACES, mise en place en 2010, représentait une année universitaire déterminante dans le parcours des étudiants en santé. Cette formation accueillait près de 60 000 candidats annuellement, marquée par une forte sélection. L'accès était ouvert aux titulaires du baccalauréat, avec une majorité d'étudiants issus de la filière scientifique. Cette première année constituait la base commune pour les études de médecine, pharmacie, maïeutique et odontologie.
Les différentes épreuves et leur coefficient
Le système d'évaluation en PACES s'organisait autour de concours spécifiques à chaque filière médicale. Les statistiques montrent que seulement 24% des étudiants accédaient à la deuxième année. En 2017, sur 57 700 candidats, 8 205 places étaient disponibles uniquement en médecine. Les étudiants avaient la possibilité de redoubler une fois, avec des exceptions rares permettant une troisième inscription. Pour optimiser leurs chances, certains optaient pour des préparations privées ou le tutorat étudiant, variant de 50 à 3 000 euros selon la formule choisie.
Les filières accessibles après la PACES
La réussite au concours PACES ouvrait les portes à plusieurs formations médicales : médecine, chirurgie dentaire, pharmacie, maïeutique et kinésithérapie. Cette organisation a évolué en 2020 avec l'instauration du PASS et du LAS. Le système actuel définit les admissions selon les besoins territoriaux, remplaçant l'ancien numerus clausus. Les universités adaptent maintenant leurs effectifs en fonction des analyses nationales des besoins de santé, permettant une meilleure répartition des professionnels médicaux sur le territoire.
La réforme des études de santé : du PACES au PASS/LAS
L'année 2020 marque un tournant majeur dans l'organisation des études de santé en France. La Première Année Commune aux Études de Santé (PACES), instaurée en 2010, laisse place à une nouvelle organisation. Cette transformation répond aux besoins d'adaptation du système de formation médicale et aux attentes territoriales en matière de santé.
Les nouveaux parcours d'admission en médecine
Le système PASS (Parcours Accès Santé Spécifique) et LAS (Licence Accès Santé) remplace désormais la PACES. Les étudiants disposent maintenant de deux chances pour intégrer les filières médicales, avec la possibilité d'admission après une, deux ou trois années d'études supérieures. Cette nouvelle organisation offre une flexibilité accrue dans le parcours universitaire. Les universités définissent les places disponibles selon les besoins territoriaux, abandonnant l'ancien système du numerus clausus.
Les critères de sélection et les modalités d'entrée
L'admission aux études de santé s'appuie sur une analyse approfondie des capacités des candidats. Le baccalauréat reste le prérequis fondamental pour l'accès aux formations. Les universités évaluent les candidats selon leurs résultats académiques et leur projet professionnel. Cette nouvelle approche, basée sur le numerus apertus, permet une meilleure adéquation entre le nombre d'étudiants admis et les besoins réels en professionnels de santé. La sélection reste exigeante, comme le montrent les statistiques : en 2017, sur 57 700 candidats, seules 8 205 places étaient disponibles en médecine.