Dans une nouvelle académie, les Rased vont faire les frais des suppressions de poste.
Rappelez-vous : début octobre, le Café annonçait que dans une académie de l’ouest, l’inspecteur d ‘académie avait déjà classé les enseignants en Rased comme disponibles pour des remplacements, ce qui donnait à penser que, classés officiellement inutiles, ils seraient sacrifiés à la prochaine rentrée parmi les 16 000 postes qui doivent quitter le budget de l’éducation nationale.
L’intersyndicale du Val d’Oise (Snuipp, Se-Unsa, avec le soutien de la Fcpe, du Gfen, de l’Aren et de l’Icem) annonce la suppression de 43 postes de Rased à la prochaine rentrée, sur 293. « Ces nouvelles suppressions combinées aux diminutions drastiques des départs en formations spécialisées, condamnent, à terme, l’existence même des Rased », estime-t-elle. » Comment envisager que les moyens déjà insuffisants consacrés à la lutte contre l’échec scolaire se voient ainsi amputés, alors que les projets ministériels organisent en parallèle une augmentation du nombre d’élèves par classe ? Quel avenir préparons-nous pour ces élèves et pour notre nation si l’Ecole de la République faillit ainsi à ses missions – celles d’une éducation de qualité accessible à tous ? », interroge-t-elle. Elle lance une pétition, déjà signée par Rémi Brissiaud, André Ouzoulias, Brigitte Cosnard et Agnès Thabuy.
Source : le café pédagogique