Une vingtaine de participants ainsi que 2 délégués syndicaux : Michel Darras du SE UNSA et Michel Crépin du SGEN –CFDT. Le SNUIPP était excusé, ainsi que quelques collègues.
La prochaine cible du ministère semble être la suppression des RASED, mais également pour le département l’accueil en maternelle des 2/3 ans.
La discussion porte sur le redéploiement des membres du réseau
Deux formes possibles :
– à l’interne de la circonscription, en négociation ou pas avec l’IEN, selon son mode de pilotage
– entre circonscriptions. Là, il semble qu’aucun texte n’impose à un collègue d’accepter ce « glissement » de poste. Cette situation est évoquée par les collègues d’Arras qui la vivent.
Devant le manque de personnel des RASED, différentes attitudes :
– ne pas répondre à toutes les demandes et montrer clairement à l’IEN le manque : mettre des blancs sur la répartition des écoles, et laisser l’IEN trancher et donner des priorités (ce qui est de sa responsabilité)
– sensibles à la difficulté de l’élève, apporter une réponse et s’organiser en réseau pour gérer le manque. Ici, ce sont les membres du réseau qui expérimentent le redéploiement.
La solution de laisser l’IEN donner des priorités semble plus cohérente. Cependant rappeler haut et fort la spécificité de nos fonctions est souvent nécessaire faute de quoi les « tâches » qui nous sont confiées peuvent beaucoup s’éloigner de ce que sont les aides spécialisées. Dans les bilans d’année, certains ajoutent une colonne qualitative : leur ressenti par rapport à l’aide apportée (suffisante ou pas).
Chaque réseau trouve des moyens pour exprimer son insatisfaction par rapport aux conditions de travail qui se dégradent chaque année. Ce sont des « petits cailloux » dans la chaussure des IEN qu’il ne faut pas manquer de placer et qui finiront par les faire bien souffrir.
Le budget des IA diminue de 20% chaque année, ils doivent trouver des économies à faire…
La question de redéploiement n’est plus évoquée par l’IA du 62 pour le moment, dans l’attente de l’enveloppe budgétaire qui sera allouée au département et il y a fort à parier qu’à l’avenir, elle ne posera plus du tout… Attention cependant aux mesures de carte scolaire à venir !
Alors que faire ? Quelles actions mettre en place ?
Le calendrier est le suivant : 2 novembre début de la discussion à l’Assemblée Nationale du budget Education Nationale, pour un vote mi novembre. Cela laisse un peu de temps pour anticiper des actions :
– Demander des entrevues aux parlementaires (majorité et opposition), afin de les sensibiliser à la grande difficulté scolaire et faire la différence avec l’Aide Personnalisée (ne pas hésiter à dire que les stages de remise à niveau de juillet ont été annulés soit une économie de 20 000 euros sur le dos des élèves.). le collectif envisage de préparer un argumentaire sur les missions du RASED à donner aux parlementaires.
– Associer les parents d’élèves sur cette discrimination faite sur l’accès aux aides, faute de moyens suffisants. Notre action s’inscrit dans la défense globale du service public d’éducation et ne se limite pas à la défense de nos postes, car nous travaillons avec les élèves les plus fragiles à qui nous apportons un service spécifique d’aide psychopédagogique à l’école.
D’autres propositions avaient été faites en juin, qui peuvent toujours être relayées, sachant que la mobilisation reprendra avec l’actualité, soit début novembre :
– Communiquer la lettre adressée au président de la République
– Garder l’idée du tractage au marché
– Poursuivre les signatures de la pétition à remettre au moment de la discussion du budget
– Reprendre et commenter les articles de presse sur l’école
– Continuer à informer aux conseils d’école
Nous engageons tous les personnels RASED à relancer localement la mobilisation.
Prochaine réunion le mercredi 13 octobre 10h à LENS.
Le lieu sera précisé ultérieurement.